Cyclisme:
et ma santé?
11 mars 2008
Lancement d'une grande étude inter-universitaire sur les risques et les
bénéfices d'un changement de mode de transport de la
voiture vers le vélo.
C'est peut-être votre cas: l'alarme du réchauffement climatique résonne
dans votre tête nuit et jour, vous voulez changer les choses et
consentez à adopter un nouveau mode de vie. "
Se déplacer à vélo fait
partie de ces gestes que de plus en plus de citoyens sont prêts à faire
pour leur planète." pouvait-on lire dans la dépêche
annonçant l'étude.
Mais qu'en est-il de la santé et des risques encourus par les
cyclistes, surtout si ce sont d'anciens automobilistes habitués à
règner sur la route et à être bien à l'abri des dangers de petits
accidents et des
nuisances engendrées par leurs congénères?
Car si en théorie l'effort physique du cyclisme contribue au bien-être
physique et mental du sportif, il faut bien avouer que respirer à
pleins poumons dans la circulation aggressive des heures de pointe ne
laisse pas présager de vieux jours...
C'est bien ce paradoxe que devra clarifier cette étude afin d'arriver à
des informations et des recommandations objectives.
En attendant,
notre
recommandation UAPB: combiner les atouts des deux modes de
transport avec sagesse.
Jusqu'à preuve du contraire, la voiture reste le meilleur moyen de se
protéger de la pollution dans la circulation. Les véhicules modernes
sont de mieux en mieux isolés, même les systèmes d'aération et de
chauffage disposent de filtres à particules très efficaces (bien plus
que tout éventuel masque à gaz que peuvent arborer les
cylistes ;->).
Pour ce qui est des accidents et des risques de mort violente, nul
besoin de préciser que la voiture l'emporte haut la main, avec une
préférence pour les véhicules hauts et bien renforcés. La
sécurité de votre famille vaut bien le surplus de consommation et
le
"petit plus" de pollution. À quoi bon sauver la planète si vos enfants
meurent dans un accident de la route?
En ville, donc, optez pour le confort et la sécurité d'un véhicule
solide.
Le cyclisme est, par contre, bien plus indiqué pour les déplacements de
loisir en forêt ou sur les chemins de campagne. Rien ne vaut une balade
à vélo en famille, une bonne relaxation pour le week-end et un
excellent moyen de profiter de la nature qu'il nous reste.
Verhofstadt
à la rescousse
10 janvier 2008
Le Premier ministre intérimaire Guy Verhofstadt a adressé ce lundi une
lettre à la Commission européenne pour demander une réduction de
l’objectif actuellement envisagé par l’exécutif européen pour la
Belgique en matière de production d’énergies renouvelables d’ici 2020.
Une prise de position responsable qui fait suite à un
communiqué de la FEB, présentant pour une fois le pays sous un
jour
"modeste" et annonçant que la Belgique serait LA grande perdante dans
les
calculs proposés par la Commission, de par son potentiel de
développement en énergies renouvelables limité. Le Premier ministre a
également évoqué la problématique des quotas de CO
2.
Les
États membre de l'Union Européenne s'étaient mis d'accord en mars 2007,
à l'unanimité, sur les objectifs à atteindre en matière
d'énergies renouvelables (20% pour 2020) et en terme de réduction des
émissions de CO
2 (-20% pour cette même date). La manière d'y parvenir
n'avait cependant pas encore été déterminée
.
La Commission vient donc de sortir un rapport chiffré que la Fédération des Entreprises de Belgique
estime trop contraignant pour le Royaume, l'objectif est jugé beaucoup
trop ambitieux par le patronat et les autorités belges qui redoutent le
coût financier d’un tel chiffre, qualifié dans le camp belge
"d’irréaliste".
Encore une fois, la dictature écologique imposée par l'Union Européenne
menace notre économie. La Commission semble penser que le vote de la
Belgique en faveur de ces mesures lui donne le droit, aujourd'hui, de
nous
les imposer.
De plus
en plus de clients, de moins en moins de CO209
janvier 2008
Félicitations à la STIB qui a transporté, en 2007, quelques
277,5 millions de
clients
dans ses véhicules (métro, tram et bus),
soit une hausse de 3% par rapport à 2006. Cette hausse n'est sans doute
pas uniquement à mettre en rapport avec la nouvelle manière de
comptabiliser les voyageurs-clients et avec l'augmentation des
contrôles de
titre de transport à l'entrée des véhicules et bientôt à l'entrée des
stations. Elle serait le reflet réel d'un besoin grandissant de
mobilité ainsi que de la paupérisation de la population, contrainte de
se déplacer en transports en commun.
Cette belle
augmentation permet à la STIB de voir ses recettes directes
progresser de l'ordre de 7%, de
quoi lui garantir encore plus d'indépendance par rapport au pouvoir
politique qui lui impose des obligations aussi irréalistes et
inutiles que l'établissement d'un réseau de nuit et
aussi irresponsables que la gratuité des transports pour les
parties fragilisées de la
population.
En terme d'impact sur le climat, comme les voyageurs de la STIB ont la
propriété particulière d'arriver à
réduire
les émissions de CO
2 de 100.000 tonnes par an en voyageant sur son
réseau, ne ne pouvons que
nous réjouir devant cette augmentation des fréquentations qui
absorbe donc une quantité énorme de dioxyde de carbone.
Soldes,
le vert À nouveau à la
mode!03 janvier 2008La
couleur verte sera une nouvelle fois à l'honneur dans les
collections de printemps grâce à l'engagement des stylistes
progressistes dans la cause de la lutte contre le réchauffement
climatique. Mettons-nous au vert!
Jetons nos vieux habits et
achetons en plein de nouveaux avec des motifs floraux et des
représentations d'animaux en
voie d'extinction pour affirmer notre volonté d'un monde
plus respectueux de la Nature.
Il
n'y avait pas de raison que seuls les constructeurs automobiles
profitent de la vague commericale éthique, certains designers
de
mode surfent également sur la tendance "éco-bien-être". Portez vos
tenues de printemps en toute bonne conscience grâce au code
dressing right,
écologique et
fair-trade!
Que du bonheur dans les étalages.
ouf!
Quelques années de répit16
décembre 2007La conférence de
Bali
s'achève et se clos sur un texte final modeste. La
référence à des objectifs de réduction chiffrés voulue par
les Européens ne s'y trouve plus explicitement, remplacée par une
simple note en bas de page renvoyant aux travaux du GIEC. Les
engagements futurs des différentes parties n'y sont évoqués que
derrière des termes très vagues: Il n'y est question que
d'"engagements" ou "d'actions mesurables" et "vérifiables".
On peut déplorer la débauche de moyens et de temps pour si peu de
résultats concrets, mais réjouissons-nous des années de liberté qui
nous restent
avant que de réelles contraintes nous soient imposées. Le moment où il
faudra vraiment agir n'est pas encore
arrivé, estiment les représentants des gouvernements présents et le
patronat mondial.
Plus +
plus =
moins !
27
novembre 2007
Dans le monde de la pollution financiarisée, cette opération
mathématique est devenue possible, démonstration par la Commission
Europèenne:
Le service relation publique de la Commission Européenne a encore
frappé fort ce mardi, avec l'annonce par le Commissaire à
l'Environnement Stavros Dimas de l'atteinte prévue des objectifs de
Kyoto
par l'Union Europèenne d'ici 2012.
Une surprenante déclaration en comparaison avec le bilan mitigé des
résultats individuels de chaque pays membre, qui en majorité continuent
d'accroître leurs émissions de CO
2. Et une belle
coincidence à quelques
jours du début de la Conférence
Internationale sur le Changement Climatique à Bali. De quoi faire
passer
l'Europe pour le bon élève de Kyoto?
Mais comment la Commission s'en sort-elle pour ce calcul? Tout
simplement en
prévoyants des achats de crédits d'émission aux pays en développement.
En effet, il ne faudrait tout de même pas mettre en danger l'économie
europèenne en imposant des contraintes écologiques trop
strictes ou encore en obligeant les pays membre à suivre ces
contraintes.
Didier
Reynders, à
votre service!
10
novembre 2007
Encore une fois, le ministre des Finances Didier Reynders agit en
faveur des automobilistes, trop souvent victimes.
En
guise de cadeau d'encouragement pour tout le bien que font les
automobilistes à l'économie belge (ce à quoi notre ami Didier est très
sensible, tout
comme ses amis actionnaires de Total), il réintroduit une mesure qui
vise à faire baisser le prix du carburant Diesel.
Il n'a pas peur de braver les tabous et les critiques pour soutenir les
consommateurs de carburants. L’association d’automobilistes flamande
VAB s’est dite réjouie de
la
décision du gouvernement.
Fortis
Bank vous
donne l'exemple!
26
septembre 2007
Un clin d'oeil amical à Fortis Bank qui remporte, pour 13 milions
d'euros, les 808.450 tonnes de crédits carbone mises aux enchêres par
la ville de Sao Paulo, Brésil, dans le cadre du Mécanisme pour un
Développement Propre (MDP). à noter que notre chouchou Electrabel SA
était également sur le coup mais que l'offre lui est passée sous le nez.
"Les banques et autres institutions europèennes achètent des crédits de
carbone pour les revendre à des entreprises qui ont besoin de compenser
la pollution qu'elles produisent", a expliqué à l'AFP Alvaro Mendonça,
directeur de produits financiers et d'environnement du BMF.
Voilà qui devrait vous confirmer que notre
éco-astuce sur la
"compensation carbone" est l'exemple à suivre!
Manger
ou
conduire,
il faudra choisir !?
11
septembre 2007
La volonté de l'Union Europènne d'encourager le nouveau secteur
économique prometteur que représente les agro-combustibles est mise à
mal
par l'OCDE dans un rapport communiqué cette semaine.
Alors que tout
semblait bien parti pour un débat précipité, le rapport fait
surgir des arguments qui entravent une prise de décisions
rapide, massive et irrévocable.
Ce rapport avance que si ce secteur se développe rapidement, en dehors
des ravages environnementaux que représenteraient l'extension des
cultures et du peu d'impacts réels que cela aurait dans la
lutte
contre le réchauffement climatique, le remplacement des cultures
alimentaires, devenues comparativement moins avantageuses, conduirait à
une augmentation généralisée des prix des vivres.
Nous déplorons ce rapport retrograde de l'OCDE. Ne voient-ils pas qu'il
s'agit ici d'encourager un nouveau secteur économique - déjà aux mains
de multinationales de confiance, rassurons-nous - aux frais des
consommateurs bien-pensants? Qu'y a-t-il de mal à ça, le
profit économique n'est-il pas le moteur de notre société? C'est ce
profit qui pourra être réinvesti dans la lutte contre le réchauffement
climatique et la recherche de solutions technologiques à tous nos
problèmes, ne l'oublions pas.
télé-moustique
et electrabel vous offre le tract Électoral d'al gore
15
avril
2007
Electrabel
lance cette semaine une nouvelle
offensive de charme.
Avec le "soutien vert d'Electrabel",
Télé-Moustique offre gratuitement une copie du film "An Inconvenient
Truth"
("Une vérité qui dérange"), un film qui a largement contribué à
sensibiliser l'opinion publique à la problématique des
changements climatiques. Le DVD est offert dans une charmante
petite
pochette en carton recyclé! Merci Electrabel donc,
toujours à la pointe de l'avant-garde en matière d'écologie... et de
publicité!
L'UAPB
est heureuse de constater qu'Electrabel se sensibilise désormais
sincèrement à la
lutte contre le réchauffement climatique et ne se contente plus de
campagnes publicitaires pour nous le faire croire alors que
l'entreprise continue à produire la majorité de son énergie par des
moyens particulièrement peu respectueux de l'environnement, tout en
empêchant des alternatives de se développer de part sa position
dominante et son contrôle sur les
investissements.
Il est loin le temps où Electrabel
menait un intense lobbying, aux
côtés des entreprises les plus énergivores du pays, pour que la
Belgique ne ratifie pas le protocole de Kyoto. L'UAPB applaudit!
Découverte de
documents archéologiques visionnaires
24
mars 2007
Des
documents datant du siècle dernier, remontant jusque 60 ans avant La
Révélation (2006, date de sortie du film "An Inconvenient Truth")
bouleversent complètement notre vision de la crise écologique.
Il
semblerait en effet que des scientifiques d'une civilisation ancienne
se soient rendu compte il y a déjà plusieurs décénnies
des impacts de
la pollution humaine sur l'environnement. De nombreux ouvrages écrits,
enregistrés et filmés ont été retrouvés et témoignent du fait qu'il y
avait belle et bien des gens au courant de la catastrophe qui se
profile avant Al Gore. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, il
semblerait que les américains n'aient pas été les premiers à utiliser
le terme "réchauffement climatique".
Une question subsiste:
Pourquoi ces
scientifiques qui étaient au courant depuis si longtemps se sont-ils
tus? Pourquoi n'ont-ils jamais interpellés les pouvoirs politiques sur
le sujet? Le mystère reste entier, mais certains pensent avoir une
réponse:
Il
semblerait que ces scientifiques primitifs qui
mentionnent dans
ces documents des effets sur l'environnement, la
nature, le
climat, la faune et la flore
et la stabilité politique de notre planète omettent
complètement
les impacts économiques bénéfiques de la crise écologique. Ce curieux
point de vue
faisant l'impasse sur le
business
écologique met en doute leur clairvoyance scientifique. L'un des
archéologues nous explique:
"À
l'époque personne n'imaginait que la conscientisation à la
préservation de la nature puisse être vendeuse, si les publicitaires et
autres créatifs du marketing électoral avait soupçonné le succès du
message écologiste, il eut été vraisemblable qu'on nous vendent des
voitures écologiques depuis des décennies. Il fallait attendre qu'il
soit trop tard pour que ce discours devienne
rentable."
Certains affirment par contre qu'il s'agit de faux documents, que
jamais nous
n'aurions pu imaginer cela et qu'il
est donc impensable que des personnes étaient au courant. Intérrogé
suite à l'annonce de cette découverte, le service relation publique de
Total nous explique: "Des
documents leur sont sans doute parvenus du future, c'est la seule
explication."
Le pacte
écologique,
version
belge
21
mars 2007
Le
pacte écologique, ou comment servir aux politiciens, sur un plateau
d'argent, des arguments écologiques à inclure dans leur campagne.
Heureusement
que des associations citoyennes se mobilisent et travaillent
bénévolement pour qu'un reflet des
inquiétudes écologiques de la population se retrouvent dans les
campagnes électorales. Tous les terrains sont bons à concquérir dans la
lutte contre le réchauffement climatique, même les
programmes de
partis dont la conduite va à l'encontre des principes de base du
respect de l'environnement ("il faut bien rester réaliste"). Il faut
pénétrer partout pour être entendu. Et puis pensons à ces politiciens
qui, sans ça, auraient du mal à s'y retrouver dans ce jargon écologique
que l'on n'enseigne pas en facultés de Droit et d'Économie.
Aux côtés des
politiciens
signataires, on a aussi le plaisir de retrouver des grandes
personnalités du monde
belge telles que Julos Beaucarme, Mauranne, les frères Dardenne,
François Schuiten, Urban Trad et de nombreuses autres stars
ultra-conscientisées.
On regrettera
simplement qu'Al Gore et Nicolat Hulot ne se présentent pas
aux élections fédérales belges
Un site internet:
www.pacte-ecologique.be
Hummer
remporte le concours du design écologique à Los Angeles !
02
décembre 2006
À la veille de l'ouverture du salon de l'auto de Los Angeles, on a
annoncé le gagnant du concours de design écologique qui lui est
associé: le
Hummer O2, un véhicule fonctionnant à l'hydrogène et intégrant des
algues photosynthétiques dans sa carroserie. Certains crieront au
scandale et à l'ironie, mais la marque des plus gros et plus
lourds 4x4 remporte une victoire bien méritée. Un modèle pour les
compagnies dont le nom fait immédiatement penser à la plus
violente pollution et qui voudraient changer d'image.
Le jury a en tout cas su récompenser cette stratégie, une bouffée d'air
frais salutaire pour l'industrie automobile, et particulièrement
des 4 roues motrices, qui risque une grave crise avec
l'épidémie
de prises de
conscience écologique. Et rassurons-nous, l'honneur de Hummer est
sauve, mais le prototype n'est pas prêt d'être mis en circulation!
Alain
Flausch en bonne compagnie12 novembre
2006
Le
Cercle
de Lorraine rappelle à ses membres qu'ils sont invités à
participer au déjeuner-conférence que donnera Alain Flausch, membre du
Cercle et administrateur-directeur général de la STIB, ce mardi 14
novembre au Château Fond'Roy, sur le thème
"Mobilité urbaine et transport
public: une
solution d'avenir?".
Il sera présenté par Michel Malschaert,
administrateur délégué de Challenger Organisation, le n°1 en
organisation d'évènements d'entreprises.
Les déjeuners-conférences sont des moments de rencontre, de discussion
et de détente aussi agréables qu'instructifs. Ils ont déjà été animés,
en toute neutralité politique, par des personnalités aussi importantes
que Charles Picqué, le comte Maurice Lippens, Daniel Cohn-Bendit, Yves
Leterme, Didier Reynders ou encore Ernest-Antoine Seillière.
Organisé en partenariat avec la Banque Privée Edmond de
Rothschild Europe.
Information
pratique: comme convenu, les places du parking du Château
ont été
élargies afin d'accueillir plus confortablement vos véhicules.